InspirationsHermann Struck
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Un parcours de vie banale et tellement exceptionnel, de Berlin à Haifa, il épouse l’art de tout son être et contribue en son temps à graver de ses mains des visages, des moments, des instants, des lieux, il transforme sa maison en lieu culturel, nous ne pouvons pas ne pas faire autant.
Claude Bensoussan était fasciné par le travail artistique d’Hermann Struck mais marqué par le fait que dés 1899 l’académie de Berlin l’ait déjà empêché d’enseigner car Juif , l’idylle juive en Allemagne d’avant guerre n’était qu’une relativité de l’horreur mais qui avait ses germes dés le 19éme siècle.
Il aimait rappeler le travail de photo-reporter de son temps qu’était Hermann Struck lors de la première guerre mondiale notamment au front engagé dans l’armée allemande il se retrouve en Galicie et Lituanie et immortalise d’un coup de crayon tout ce que son oeil saisit. Non content de l’avoir dessiné, il écrit un livre intitulé : « The Face of East European Jewry »
Arrivé en israel en 1922 il s’installe à Haifa dans la maison qui abrite désormais un musée sur la vie de cet homme pourtant oublié qui avait quitté l’Allemagne sentant le mauvais vent d’antisémitisme arriver.
Mais parler d’Hermann Struck comme un simple artiste doué de ses mains serait occulter le grand esprit qu’il était, sioniste convaincu et juif orthodox.
Son style, sa méthode fait autorité, on l’identifie dés son arrivé en israel en 1922 comme le père du dessin Juif par excellence surtout après avoir réalisé le portrait de Théodore Herzl.
Son oeuvre se divise entre portraits et paysages bien que ce soit le premier trait qui marquera le plus son travail car il réussit à faire un travail digne d’un reporter selon les pays qu’il traverse à figer des visages et des hommes actifs transmettant l’émotion du moment, du geste, l’expression du visage.
Son travail de gravure à abondamment alimenté la diaspora Juive y compris après guerre afin de rappeler ce à quoi ressemblait l’Europe Juive avant son extermination. Il nous livre ainsi des gravures-images qui s’approchent du réel.
PATRON DES ARTS
Dans les années trente, avec son ami le Maire de Tel-Aviv, Méïr Dizengoff, il aide à la création de lieu d’art dans la nouvelle municipalité. Il s’implique activement dans la réouverture de l’Académie Nationale des Beaux-Arts Bezalel, qui reflétait le souffle de l’art nouveau. Pour ce projet de réouverture, il se fait collecteur de fond et permet à l’Académie de réouvrir ses portes en 1935, il y placera à la direction un des ses élèves berlinois, Joseph Budko.
Il enseigne la technique de la gravure à Chagall ou Steinhardt et sa méthode est retenue comme une norme de l’époque, Il est d’ailleurs le premier à éditer les Lithographies de Pablo Picasso et très vite on se réfère à Struck comme la référence en matière de gravure.