La CollectionPeintures
Une oeuvre d’art a un auteur, et pourtant, quand elle est parfaite, elle a quelque chose d’essentiellement anonyme. Elle imite l’anonymat de l’art divin…
( Simone Weil )
La peinture accompagne les Juifs en diaspora, elle est véhicule d’émotion dans le Judaïsme de tout temps. Le culte en bénéficie directement car les artistes à l’instar de Betsalel, l’architecte du temple vont lui dédier leur talent, mais parfois c’est aussi la douleur qui se retrouve figé sur la toile..
Sur fond d’objet de Culte ou de Toile, les artistes Juifs vont généralement mettre de coté les souffrances qu’ils endurent pour le temps d’un instant orner un verre de Kidoush, de motifs joyeux, nobles et rendant gloire à dieu, car le jour du Chabbat on oublie tout des affaires des autres jours y compris les tracas.
Les oeuvres présentées par la Fondation sont autant des peintures récentes comme la collection de Claude Bensoussan que des tableaux anciens, des illustrations, des scènes de la vie Juive. Pour donner de la vie à ces objets nous les avons utilisés pour permettre au visiteur de découvrir le Judaïsme en couleur et redonner ainsi une vie à ces objets grâce aux progrès du digital.
Tous les supports sont prétextés a peindre, un verre de Kidoush représentant un Téfilin (Phylactère) ou un parchemin de Pourim orné de dessins l’image se trouve partout et orne ces objets du quotidien de motifs joyeux.
La sélection que nous présentons se situe autour de thèmes et d’histoires, remettre l’objet dans son contexte permet de le comprendre et de rendre actuel son message. Les peintures ne sont souvent qu’une actualité dépassée avec un écho contemporain et actuel..
Détail d’une peinture au four sur verre de Murano de Claude Bensoussan
“Ainsi fait-on à l’homme que le roi veut honorer”
Cette scène du Livre d’Esther contant le malheur du ministre Hamman qui voulant ridiculiser le chef de la communauté Juive se retrouve à proclamer cette phrase dans les rues de Suze sur ordre du roi. C’est ainsi que la peinture exprime parfois ces scène joyeuses où au détour des moments difficiles une lueur d’espoir guide ce peuple qui ne perds jamais l’espoir de retrouver la route de Jérusalem.
Au nom du Tsar !
De 1843 à 1854 presque 30.000 enfants Juifs dés l’age de douze ans sont enrôlés de force dans l’armée pour une durée de vingt cinq ans, ils sont interdits de pratiquer aucune religion et dés lors coupés de leur famille et du Judaïsme en vue de les convertir au Christianisme Orthodoxe.
Cette tragédie frappe le Judaïsme Russe, dévaste les campagnes et laisse les pères et mères de ces enfants amputés à vie de leur battement de coeur.
Ici, le peintre tente de figer cette scène de juifs de la campagne Russe se voyant arracher leurs enfants juste avant la Bar-Mitsva.
Le Divorce (Der Get)
Le “Gett” (En Hébreu, contrat de rupture de mariage) est un tableau de Yuri Yéhouda Pen (1854-1937) qui est l’un des plus illustre peintres de la Renaissance Juive en Russie et Biélorussie. Il à fondé une académie d’arts à Vitebsk par où sont entre autres passés Chagall, Lissitzky ou Zadkine. Le jumeau de ce tableau est accroché au Musée National des Arts de Vitebsk (Biélorussie)